Au sens littéral, avoir un toit au-dessus de la tête. L’architecture a la capacité de sublimer ce besoin fondamental qu’est le fait d’avoir sa propre place dans le monde. J’habite donc je suis.
Au sens du territoire, c’est demeurer quelque part. Au sens du logement, c’est demeurer dans un espace couvert et fermé. Dans l’imaginaire collectif, c’est le rapport de l’homme à l’environnement.
Vivre dans un espace que l’on agence de manière à ressentir un épanouissement individuel, une proximité harmonieuse avec l’autre, un équilibre avec le monde.
Le mot « habiter » interroge à la fois le lieu, ses limites et ses qualités et le comment on investit ce lieu. Deux fondamentaux de la relation de l’homme avec son environnement proche.
Habiter n’est pas uniquement se loger. Plus que jamais, la notion doit inclure des composantes sociologiques majeures et des réponses aux avancées de la durabilité.