Habiter Vivant
Habiter n’est pas seulement se loger. C’est nouer des liens subtils avec les gens, avec des paysages et avec la nature. Chacun cherche à assurer la sécurité de son existence un « chez soi », à se doter d’un bien-être ; ces attentes passent un habitat qui fait écho à ces aspirations. Il y a un imaginaire, un récit à cerner : ceux-ci nous projettent dans un contexte et un cadre, qui sont souvent bien différents de notre logement étriqué, mal desservi par les services ou les transports, mal aéré. Comment mettre nos aspirations au cœur de nos recherche ? Imaginer d’abord : c’est sur le volet que le talentueux Luc Schuiten nous projette au cœur de la ville végétale. A travers ses BD et les réalisations de son atelier d’architecture, ces liens sont très affirmés. Ils s’y déclinent selon un biomimétisme qui cherche à se concrétiser. Cet aspect formel une fois cerné, il faut s’attacher à cette autre question : comment trouver le foncier nécessaire, à l’heure où celui-ci se fait rare et cher ? Densifier davantage les centres-villes provoque le rejet, multiplier les lotissements suburbains accentue les impasses. Alors, la start-up Villes Vivantes innove. Son objectif : densifier le non-utilisé, en particulier dans les banlieues , les hameaux et aménager avec le propriétaire foncier, individuel ou collectif, à imaginer puis co-investir avec la Start-up dans la densification des espaces sous-utilisés. Ainsi on rend ces espace peu denses davantage vivants. Cette démarche présente une rupture avec le pratiques habituelles qui conduisent à des impasses.
Conférence en duo avec Luc Schuiten et David Miet.
Panel animé par Bruno Clerbaux, avec Antoine de Borman (perspective.brussels), Benjamin Cadranel (Citydev), Clotilde Fally (Immobel), et Serge Kempeneers (Bruxelles Environnement).
de 19:00 à 21:00
21 rue Ernest Allard
1000 Bruxelles