Desired spaces, Aya Akbib
"Pendant ce confinement, je me suis retrouvée à dessiner beaucoup de fenêtres, de petits paysages, des fragments de nature, des dessins qui reflètent en quelque sorte mon enfance. Comme si je regardais
à travers plusieurs fenêtres pour accéder à ces souvenirs. Il y a peut- être un lien avec ce qui se passe aujourd’hui. Pendant deux mois, notre évasion a été nos fenêtres, nos balcons, et les promenades dans les parcs et forêts. Cela nous a fait prendre conscience de l’espace qui nous entoure. Mes espaces désirés n’existent que par la connexion que j’ai faite et continue de faire dans mon esprit, ils sont dessinés sur un papier blanc, comme s’il s’agissait d’îles artificielles inaccessibles. Aujourd’hui, j’espère continuer à rappeler ces souvenirs et à en créer de nouveaux, à travers mes dessins et ma pratique architecturale. Pour ce que ça vaut, se remémorer des souvenirs, des imaginaires collectifs pourrait être une nouvelle façon de découvrir et de (dé-)construire des espaces."