Réappropriations : Logements Duchesse par Notan Office
Sept démarches architecturales régénératives
L'exposition Réappropriations, organisée du 12 octobre au 26 novembre 2023 par l'Institut Culturel d'Architecture Wallonie- Bruxelles (ICA), aux Halles Universitaires de Louvain-la-Neuve, invite les publics à découvrir des stratégies spatiales qui réparent le monde endommagé dans lequel nous vivons.
L’ICA présente sept projets présents dans l’ouvrage Architectures Wallonie-Bruxelles Inventaires #4 2020- 2023 et répondant à son manifeste Vers une démarche architecturale régénérative : « Le développement régénératif est plus ambitieux que le développement durable et vise à créer des systèmes résilients et équitables qui concilient les besoins de la société et l’intégrité de la nature à partir de ce qui est déjà là, de son immense dépôt d’énergie grise ».
Ils émanent des bureaux d’architecture AgwA, Artau Architectures, Atelier Chora, Label architecture, Notan Office, Olivier Fourneau architectes, Ouest Architecture et Rotor. Ils interagissent avec des approches spatiales d’adolescent.e.s et d’aîné.e.s du Brabant Wallon, ainsi qu’avec deux visions prospectives : l’une sur Louvain-la-Neuve par le laboratoire de recherche de l’UCL Super-positions et l’autre sur le devenir des « villas quatre façades » dans le Brabant- Wallon par Guillaume Vanneste (vvv architectes). Chacun.e apporte sa réponse à la question initiale : « De quoi le bâtiment, son site, son territoire ont-ils besoin pour rester ou devenir pertinents? ».
→ Point 12 : Prendre en charge les manques identifiés et mobiliser les potentiels. L’architecture puise ses ressources et son sens dans le lieu et ses qualités, dans les pratiques en place.
→ Situé sur la place de la Duchesse de Brabant à Molenbeek, un hôtel particulier préservé donne accès à deux anciennes halles industrielles en intérieur d’îlot reconverties en logements. Les concepteurs, Notan Office, ont préservé et restauré certains éléments d’origine. Les espaces de vie s’adaptent aux gabarits des bâtiments plutôt que de chercher à remplir les standards peu imaginatifs du marché immobilier. L’emprise au sol est limitée tout en offrant des espaces de vie généreux avec une utilisation désinhibée des matériaux bruts. Sans luxe ni design ostentatoire, l’ensemble affiche une identité forte dans sa façon de constituer une communauté d’habitant.e.s.